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Histoire de Maissemy 

 

À l'époque de la conquête romaine, les Gaulois de la région se nommaient les Viromandui qui appartenaient au groupe des Belgae, (les Belges), dont Jules César signala la combativité et la bravoure lors d'une bataille difficile où les Romains finirent par l'emporter.

Ce nom proviede celui de la tribu gauloise des Viromanduens dont l'oppidum de Vermand était très certainement le chef-lieu avant la conquête romaine. Maissemy se situe à 3 kilomètres au Nord de Vermand.

Aux XVIe et XVIIe siècles, les Espagnols envahirent le nord de la France. Le Vermandois connut une période d'instabilité avec le passage des armées françaises et espagnoles.

Maissemy figure pour la première fois sur une carte du XVII siècle du Vermandois.

 

Il semblerait qu’au moyen-âge un château fort était érigé à l’entrée du village, près de la route qui mène aujourd’hui vers Pontru. On retrouve une trace des « Seigneurs de Maissemy » dès le XII° siècle. 

 

 

1124 : Mathieu, dit « La Gargatte », seigneur de Maissemy

11.. : Gilles de Maissemy, fils de Mathieu

1169 : Bernier, seigneur de Maissemy

1188 : Robert, chevalier, seigneur de Maissemy

1189 : Simon, seigneur de Maissemy

1247 : Gilles, seigneur de Maissemy

1268 : Mathieu, seigneur de Maissemy

1270 : Gilon, seigneur de Maissemy

1275 : Julien Buridan, chevalier, fils de Gilles, seigneur de Maissemy

1293 : Jean, dit « Buridan », seigneur de Maissemy

1312 : Oudard, chevalier, seigneur de Maissemy

1367 : Simon, seigneur de Maissemy

1393 : Jean de Rozoy (ou de Ronsoy), seigneur de Maissemy

1447 : Mathieu dit Lyonel de Bousincourt, chevalier, seigneur de Maissemy, 

1453 : Jean (le) Couvreur, seigneur de Maissemy

1482 : Robert de Vignacourt, seigneur de Maissemy par son épouse, Bonne d’Anquesnes, fille de Jean (le) Couvreur

15.. : Bonne d’Anquesnes, veuve de Robert de Vignacourt, Dame de Maretz et de Maissemy

1523 : Raoul de Blecourt, seigneur de Maissemy par son épouse, Marguerite d’Anquesnes, sœur de Bonne d’Anquesnes.

15.. : Jean d’Aumale, Seigneur de Nancel et de Maissemy par son épouse, Florence de Blécourt.

1549 : Florence de Blécourt : Veuve de Jean d’Aumale, Dame de Blécourt et de Maissemy

1585 : Michel d’Aumale, seigneur de Maissemy, Béthancourt, Estrées et Ramicourt

1610 : Catherin d’Aumale, Seigneur de Maissemy, Capitaine des Cent Suisses

1630 : Robert d’Aumale, seigneur de Maissemy par don de Catherin d’Aumale

1739 : M. Lelong du Burget, seigneur du Burguet.

1740 : Antoine-Alexis de Montguyot, seigneur de Maissemy

1746 : M. du Burguet, seigneur de Vadancourt

1770-1787 : Charles Poitevin de Guny, seigneur de Maissemy et autres lieux, conseiller du roi

1789 : M. de Cambronne, seigneur de Maissemy

 

Après la révolution, de 1790 à 1794 la commune est dirigée par des officiers publics.

MM. Francis Dupuis, Francis Danicourt, Charles Cercu et M. Legueule, (officiers publics)

 

Apparition du premier maire en 1794.

 

1794 : M. Pierre Datchy, maire

1797 : M. Jean Louis Baudre, maire

1801 : M. Alexandre Crapier, maire

1805 : M. Pierre Crapier, maire

1817 : M. Charles Beguin, maire

1821 : M. Jacques Tardieux, maire

1833 : M. Louis Crapier, maire

1837 : M. Pierre Datchy, maire

1846 : M. Thimothée Gourdin, maire

1871 : M. Désiré Burgue, maire

1877 : M. William Cliff, maire

1888 : M. Alphonse Bove, maire

1908 : Lucien Arbel dit « Luc », maire

1919 : Julien Josse, maire

1925 : Lucien Arbel dit « Luc », maire

1929 : Paul Trepant, maire

1935 : Paul Trépant, maire

1941 : Pierre Santin, maire

1965 : Edmond Trépant, maire

1979 : Claude Loiseaux, maire

1995 : Dominique Trépant, maire

2014 : Raphael Trépant, maire

2020 : Régine Michaut, maire 

 

LE CHATEAU DE VADANCOURT

Situé dans un parc magnifique, le château était la résidence de Monsieur Guy-Félix Pardieu-Dufour, Comte de Vadancourt, membre de la liste des Etats Généraux (Assemblée Nationale Constituante) de 1789 à 1791. Le château fut totalement détruit pas les Allemands en 1917, puis reconstruit en 1927 par le docteur Luc ARBEL en respectant l’ancienne architecture.

 

Château de Vadancourt détruit en 1917

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

Comme d'autres villages de la région, Maissemy est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.

 

Chronologie : 

 

Le 28 août 1914 l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Maissemy. Commence alors l'occupation allemande qui durera jusqu'en mars 1917

En février 1917, le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front. A cette occasion, lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seront détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. Dès le 15 février les habitants de Maissemy sont évacués, d’abord emmenés à Saint-Quentin puis dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. 

En mars 1917, avant le retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, les maisons sont pillées et incendiées. Le village est systématiquement détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées et les arbres sciés à 1 m de hauteur.
Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands.

Le 5 avril 1917 le village est repris après de durs combats menés par les troupes britanniques. 
Les ruines du village seront plusieurs fois reprises par chaque camp et ce n'est que les 17 et 18 septembre 1918, lors de la bataille de la ligne Hindenburg que Maissemy sera définitivement libéré par la 24e division britannique.

 

La commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le 17 octobre 1920


LA SECONDE GUERRE MONDIALE

 

Le jeudi 16 mai 1940, les vitres de Maissemy ont tremblé. Une bombe venait de tomber dans un champ à l’entrée du village. Le lendemain, un officier français arrive et donne l’ordre d’évacuer. Carrioles, tombereaux, chariots, tout est bon pour transporter les habitants. Une moitié sera évacuée vers Crèvecœur le Grand (60) avant de partir pour la Bretagne, une autre moitié sera évacuée vers la Mayenne. Seules 4 personnes resteront sur place. 

Le 18 mai 1940, les Allemands envahissent le village. 

Le 5 mai 1944, un jeune résistant Maissemiacois, Pierre BOITEL, sera tué lors d’un accrochage avec les Allemands à VERMAND. Il avait 23 ans. 

En septembre 1944, un bombardier allié s’écrase dans un champ à l’entrée du village. L’équipage avait pu sauter en parachute juste avant. Quelques jours plus tard, ce fut l’entrée des chars américains dans le village, signifiant la fin de l’occupation allemande.

 

CIMETIERES MILITAIRES ET MONUMENT AUX MORTS de MAISSEMY.

 

Le cimetière militaire anglais de Maissemy-Vadancourt (Vadancourt British Cemetery). Dans le Cimetière militaire anglais de Maissemy-Vadancourt reposent les corps des 735 soldats britanniques, 11 australiens, 7 canadiens et 7 indiens, tués lors des combats de 1917 et 1918.

 

Le cimetière militaire allemand de Maissemy. Le cimetière militaire allemand est le deuxième plus important cimetière militaire allemand de France pour le nombre de morts inhumés après celui de Neuville-Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais.  30 478 corps y sont inhumés. La majorité des hommes inhumés dans ce cimetière ont été tués entre la fin juin et novembre 1916, période de la bataille de la Somme, et au cours du printemps et de l'été 1918. D’abord enterrés dans le parc du château, alors propriété du docteur Luc ARBEL, les corps ont été déplacés à l’endroit du cimetière militaire actuel. Le docteur ARBEL ayant fait don à la commune de Maissemy d’un terrain qu’il possédait près de l’Omignon pour la translation du cimetière militaire. (Délibération du conseil municipal de Maissemy du 12 janvier 1920).

 

Le Monument aux Morts de Maissemy. Inauguré en 1924, il a été construit dans un style colonial selon les plans élaborés par le docteur Luc ARBEL, alors maire du village, au retour de ses missions scientifiques dans les Indes. Médecin, il s’était engagé dès le début de la guerre dans les forces françaises. Il sera capturé et condamné à mort par les Allemands, et ne devra sa survie que grâce à sa qualité de médecin. Il sera fait Chevalier de la Légion d’Honneur suite à ses actes héroïques pendant la première guerre mondiale. Figurent sur ce monument les noms de toutes les victimes civiles et militaires des deux guerres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La stèle Pierre BOITEL (1921 – 1944). Né à Nemours (77) le 6 janvier 1921, le jeune Pierre BOITEL viendra s’installer très tôt avec ses parents à Maissemy. Engagé dans la résistance, il sera tué lors d’un accrochage avec les Allemands à VERMAND. Il avait 23 ans. Une stèle a été érigée en son honneur à l’entrée de VERMAND, sur le bord de la RN 29, à l’endroit où il avait été tué. D’un commun accord entre les 2 communes (Vermand et Maissemy), cette stèle a été déplacée au début de l’année 2021 et se trouve désormais au centre de Maissemy à côté du Monument aux Morts. Pierre BOITEL a été déclaré « Mort pour la France » en date du 10 septembre 1945

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La population de la commune n’a cessé d’évoluer au fil du temps et des guerres. Passant de 244 habitants en 1698 à 657 en 1856, elle était de 474 en 1914 (au début de la première guerre mondiale) et de 178 à la fin de celle-ci. Elle est aujourd’hui de 250 habitants.

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